Nous vous invitons à vous rendre à la Librairie Masséna de Nice (rue Gioffredo) afin de découvrir notre ouvrage « Le journal d’une exposition » de Jérémy Taburchi. Le rayon « Art » dans lequel il se trouve se situe au début de l’étage intermédiaire du lieu. Merci à cette honorable librairie pour cette mise en avant.
Rémy Saglier, invité d’honneur de la revue pour quelques semaines
La revue Lou Can a souhaité mettre en avant le remarquable travail photographico-surréaliste de Rémy Saglier dont nous vous avons présenté deux photos il y a quelques jours. Nous profitons aujourd’hui de l’opportunité que laisse ce site internet d’afficher des photos pleines pages sur la page d’accueil afin de vous présenter quelques nouvelles photos de l’artiste.
Les œuvres, qui présentent des paysages marqués d’une forte irréalité, possèdent une claire dimension onirique, que le traitement graphique appliqué par le photographe, en donnant une force particulière et vibrante aux tons noirs, surcharge émotionnellement.
Ces images pourraient nous faire penser au rythme mélodique des images de Man Ray. Mais c’est plus volontiers à l’univers mental de David Lynch que la revue les associerait.
Vous pouvez contacter l’artiste depuis son site.
Réception des jaquettes du livre « Le journal d’une exposition » de Jérémy Taburchi
Nous avons réceptionné avec joie les nouvelles jaquettes destinées à habiller et protéger livre « Le journal d’une exposition » de Jérémy Taburchi disponible sur cette page. Les personnes qui ont déjà acheté le livre dans le passé et qui souhaiteraient recevoir gratuitement une jaquette pour leur exemplaire peuvent nous écrire depuis cette page en indiquant leur adresse postale.
Quelques photographies de Rémy Saglier
Nous avons découvert ces deux magnifiques clichés réalisés par Rémy Saglier, un de nos fidèles contributeurs. Doté d’un regard créatif et d’un gros talent pour composer ses photos, Rémy Saglier nous livre régulièrement des images fortes, à la fois esthétiques et émotives, qui nous font percevoir d’une autre manière la ou les réalités du quotidien.
La photo de couverture de ce site web a été réalisée et proposée aux éditions Lou Can par Rémy Saglier. Un grand merci à lui.
Manifeste d’un artiste vacuitaire, par Bart No-Art
Si comme moi, cher lecteur, tu adhères à l’un des principes fondamentaux du Tractatus logico-philosophicus (ce dont je ne doute guère), tu t’interroges sûrement sur la nécessité d’un tel manifeste qui au premier abord pourrait passer pour un exercice d’onanisme intellectuel. Je te réponds sans hésiter, comme l’avait fait Wittgenstein à l’époque que « tout ce qui proprement peut être dit peut être dit clairement, et sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence ». Nous retrouvant ainsi sur un terrain d’entente (je t’écris tu me lis, consensus fort pratique dans le cas présent), je vais pouvoir enfin rentrer dans le vif du sujet. Dans cette époque sombre où pour exister aux yeux d’un public, mû par une faim insatiable de nouveautés, les artistes se voient contraints de produire toujours plus (pour gagner plus), j’ai choisi comme démarche artistique de me la toucher sévère et de ne rien produire. Soyons clair je n’ai aucun rapport avec l’anti-art des dadaïstes ou le non-art des années soixante, je ne suis ni un bandit de grand chemin ni un nihiliste, ma conception de l’art se rapproche plus de celle de Claude Galien qui disait « Ars est systema præceptorum universalium, verorum, utilium, consentientium, ad unum eumdemque finem tendentium ». Me voilà donc tiraillé entre la sagesse antique qui veut que l’art exprime une vérité partagée par tous et les affirmations des penseurs modernes qui pour la plupart déclarent que l’art éloigne de la vérité.
N’en déplaise à Nietzsche, Freud et Debord les artistes ne sont pas forcément des pleutres, des névropathes ou de vulgaires bateleurs, ils s’évertuent à rendre leur vérité universelle et de ce fait je t’en offre une à toi public : toutes ces œuvres que tu as pu contempler et que tu contempleras, celles qui t’ont fait vibrer comme celles qui t’ont donné la nausée, une chose est sûre, c’est que moi Bart, je ne les ai pas faites. Te voilà équipé, cher lecteur, d’une vérité universelle qui ne te fera jamais passer pour un sot, ainsi lorsque la jolie blonde que tu croises lors d’une exposition te demandes « mais c’est super, c’est de qui ? », tu pourras répondre sans sourciller avec un air de connaisseur averti « je ne sais pas mais c’est sûrement pas un Bart ».
Mais ce n’est pas tout, elle est aussi utile, imagine le jeune critique d’art qui doit rendre rapidement un papier sur un tableau qu’il déteste ou qui ne l’inspire pas beaucoup, au lieu de tourner en rond devant sa page toujours blanche il pourra sans hésiter signifier à ses lecteurs que « bien que cette œuvre n’ait que peu d’attrait elle a au moins celui de ne pas avoir été produite par Bart ». Te voilà comblé autant que je le suis et je ne doute pas que tu iras prêcher la bonne parole dans les milieux divers et variés que tu fréquentes, je te salue lecteur et n’oublie pas « Bart n’a pas produit ça ». Je tiens à préciser qu’aucun philosophe, artiste peintre, sculpteur ou animal n’a été blessé lors de l’écriture de ce manifeste, de plus, si tu as l’âme d’un écologiste et te pose des questions sur son bilan carbone, je te propose de le lire, le relire ou le faire lire à d’autres en retenant ta respiration tu feras ainsi un petit geste pour la planète.
Bart No-art.
Ce texte rédigé par Bart Giordana dit Bart No-Art a été publié dans le Lou Can numéro 2 sur le thème « Guerre(s) » à découvrir sur cette page.
La photo de couverture de cet article est d’après un dessin de Märta Wydler.
Disparition de Bart Giordana, participant au Lou Can N°2
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Bart Giordana, alias Bart No-Art, participant au second numéro de la revue Lou Can. Musicien passionné, il aura illuminé les gens de son entourage par sa gentillesse et son intelligence. Toute notre affection va à sa famille. Bon voyage Bart !
Réalisation d’une jaquette pour le Journal d’une Exposition de Jérémy Taburchi
Notre premier ouvrage individuel publié, le « Journal d’une exposition, petit manuel à l’usage des artistes débutants et autres utopistes » se dote d’une agréable jaquette pelliculée brillante destinée à protéger le beau papier choisi pour la couverture du livre. Les personnes qui ont déjà acquis le livre dans le passé peuvent demander à obtenir gratuitement la jaquette (celle-ci sera disponible dans une ou plusieurs librairie de Nice et d’ailleurs).