Bientôt un nouvel appel à contributions…

Nous aurons le plaisir de vous annoncer fin mars le thème du sixième numéro de la revue Lou Can. A cette occasion un appel à contributions sera lancé. Les personnes qui souhaitent nous faire parvenir un texte, un dessin ou une photo, sur le thème alors dévoilé, pourront le faire en respectant les conditions indiquées sur la page suivante : Comment participer ?

Annonce du sixième numéro
Annonce du sixième numéro

Bonnes fêtes aux Loucanthropes !

Cher(e)s ami(e)s Loucanthropes, la revue Lou Can vous souhaite de superbes, de succulentes, d’heureuses fêtes de fin d’année. En ce qui nous concerne 2016 à venir se révélera pleine de surprises. Avec la sortie probable (enfin) du premier hors-série de la collection. Cela fait longtemps que l’on vous en parlait, mais ce coup-ci c’est fait, l’ouvrage est en correction et sortira dans les prochains mois, sans doute en partenariat avec une prestigieuse maison d’édition. Mise à part cette innovation deux numéros verront peut-être le jour si les Parques prêtent vie à ce projet : un numéro dédié à un artiste, à l’instar du numéro 5 dédié à Laurent Bosio, et un autre numéro reprenant la formule plus classique de la revue, avec un thème, un appel à participation et plusieurs auteurs. Mais ça, c’est une autre histoire, l’avenir nous dira s’ils verront le jour… Au plaisir de vous revoir, de vous croiser, de vous biser, de vous saluer, au cours d’une de nos conviviales soirées Loucanesques.

La revue Lou Can invite Laurent Bosio

Une peinture de Laurent Bosio à l'occasion du Lou Can 5

A l’occasion de son cinquième numéro, la revue Lou Can invite Laurent Bosio a occuper ses pages. Autour de la thématique « L’imaginaire dessinée de Laurent Bosio », les pages de la revue égraineront ses figures colorées et fantastiques. Doté d’un des meilleurs coup de crayon de la Côte d’Azur, l’artiste offrira ainsi au lecteur un avant goût de son univers si particulier.

Ce numéro de la revue met donc en avant le rêve et l’imaginaire, comme aliment premier de la créativité d’un artiste désormais incontournable dans la région niçoise. Et ailleurs.

Une peinture de Laurent Bosio à l'occasion du Lou Can 5
Une peinture de Laurent Bosio à l’occasion du Lou Can 5

Bastille sur Mer ou La prise du Château Grimaldi

A l’occasion de la Biennale 2014 de l’UMAM, la fine fleur des troupes artistiques méditérrannéenne s’est emparée du château Grimaldi de Cagnes sur Mer. Ce rendez-vous incontournable du calendrier créatif azuréen nous offre cette année à découvrir des œuvres d’artistes venus de tout le pourtour de notre mare nostrum : Grèce, Espagne, Turquie, Israël, Tunisie, Algérie, Maroc, Italie, Iran, Lybie, Syrie, Egypte, Istrie et France.

Le thème annoncé « Mises en Scènes » affirme la volonté des organisateurs de s’accaparer ce lieu majestueux qu’est le château-musée Grimaldi du Haut de Cagnes. Les déambulations que proposent les quatre niveaux du bâtiment, offraient la possibilité aux artistes invités de quelques belles installations. La revue Lou Can ne distribuera pas de bons ou de mauvais points, mais se contentera de citer ses préférées, en parfaite subjectivité, et tout en regrettant que le fil conducteur entre les différentes salles soit parfois perdu, au profit de l’excellence des pièces présentées. Le visiteur se fera un plaisir d’arpenter le dédale grimaldien afin de s’y forger sa propre opinion.

Nous avons été particulièment impressionnés par les travaux de Mauro Corda, Yves Hayat, Tom Herck, Héléna Krajewicz, Marco Maroni et de Nicolas Rubinstein qui a par ailleurs reçu le Prix de la ville de Cagnes-sur-Mer. Le Prix Matisse est quant à lui attribué à un syrien, Bahram Hajou. Le Prix Bonnard étant attribué à Guy Brunet.

L'installation de Mauro Corda à l'occasion de la Biennale de l'UMAM 2014.
L’installation de Mauro Corda à l’occasion de la Biennale de l’UMAM 2014.
© Photo Jérémy Taburchi

« Un prix Jean Moulin était également décerné. Sa création avait été annoncée lors de l’Hommage à Jean Moulin qui a eu lieu cet hiver dans six lieux d’expositions organisés par l’UMAM. Un lien profond unit l’UMAM au résistant : en effet ses amis qui exposeront pour la première fois dans sa galerie de la rue de France à Nice étaient Matisse et Bonnard, parrains fondateurs de l’union. C’est donc « Corps en résonance » de Naziha Mestaoui qui est récompensé. Son installation sonore et visuelle interactive génère un reflet lumineux et des sons au passage du visiteur. Son bol en cristal se met alors à tourner et l’eau crée des formes géométriques ondulantes. Elle va bénéficier d’une résidence et d’une exposition au Centre International d’Art Contemporain de Carros. » (D’après le texte de Christian Gallo sur le site de l’association).

Nous soulignerons la volonté des administrateurs d’inscrire cette biennale dans une démarche de paix et de dialogue entre les peuples, à l’heure où les armes et la haine s’aiguisent dans beaucoup de régions du monde, ainsi qu’en Europe.

Notons que des participants réguliers à la revue Lou Can exposent leur production à cette occasion : Martin Caminiti, Gilles Miquelis et Roxane Petitier, félicitations à eux.

Malheureusement il s’agira certainement de la dernière exposition à laquelle a participé Ultra-Violet de son vivant, puisque l’artiste est décédée dans le courant du mois de juin.

Nous terminerons en disant que cette Biennale nous a semblé fortement marquée par la personnalité de la commissaire d’exposition, Simone Dibo-Cohen, pour le meilleur et pour le noir… c’est parfait, puisqu’elle assume cette subjectivité dans l’introduction du catalogue d’exposition. La lumière, le noir, celle qui pourrait être l’égérie de Soulage ne se drape-t-elle pas in fine d’un habit tissé aux couleurs de la destinée de l’Humanité toute entière ?

Jérémy Taburchi
Pour la revue Lou Can

Publication du deuxième volume Des Artistes Sous Antibios de Jérémy Taburchi

Le second volume Des Artistes Sous Antibios est paru chez Baie des Anges éditions à l’occasion du Festival du Livre de Nice 2014. Ce recueil de 10 véritables fausses biographies de vrais artistes de Nice (et d’ailleurs), nous offre une plongée dans l’univers humoristique et surréaliste de son auteur, Jérémy Taburchi. Les vies passées et supposées de Martin Caminiti, Virginie Broquet, Kristian, Roxane Petitier, Laurent Bosio, Aazclairicia, Gilles Miquelis, Nivese, Claude Rosticher mais aussi Héléna Krajewicz sont dévoilées aux yeux des lecteurs dont nous sommes certains qu’il seront surpris et amusés.

Dans ce livre, le milieu artistique niçois en prend un sacré coup : un des tenant de l’École de Nice se révèle être un ancien criminel, un autre artiste émergent cache sa lycanthropie, tandis que certains ont découvert leur vocation lors d’une baignade mystique à Goa ou dans un pensionnat alsacien…

Procurez-vous le livre dans toutes les bonnes librairies niçoises ou bien en ligne sur le site de l’éditeur : www.baiedesanges-editions.com

Couverture Des Artistes Sous Antibios, volume 2, aux éditions Baie des Anges.
Couverture Des Artistes Sous Antibios, volume 2, aux éditions Baie des Anges.

Patrick Moya dans le Cloud, épisode 2…

La revue Lou Can est heureuse d’annoncer la réédition du livre « L’art dans le nuage, du réel au virtuel et inversement » de Patrick Moya. L’artiste qui est un collaborateur régulier des Chroniques Artistiques Niçoises, ajoute dans cette nouvelle édition, des images et des photos, ainsi que des textes inédits. Véritable interrogation sur l’art au travers de l’émergence des nouvelles technologies, Moya nous propose dans ce livre une pensée unique, fruit de ses 40 années d’expérimentations créatrices. Chez Baie des Anges éditions, www.baiedesanges-editions.com, préface de Florence Canarelli, 8,50€.

L'Art dans le Nuage de Patrick Moya
L’Art dans le Nuage de Patrick Moya

La revue Lou Can – Chroniques Artistiques Niçoises, un nouvel éditeur pour les auteurs

Courant 2014, le projet artistique lié à la revue Lou Can – Chroniques Artistiques Niçoises a évolué : ces dernières permettent dorénavant aux auteurs, créateurs, dessinateurs d’être édités dans la collection qui était jusque là réservée à la revue.

Le format poche 11x17cm est maintenu pour ces projets a priori. Néanmoins nous pourrons étudier en partenariat avec les auteurs des projets plus adaptés s’ils le souhaitent.

Les thématiques des manuscrits recevables par ces CAN seront assez larges : en priorité elles seront soit liées directement ou indirectement au sud-est français, soit à une réflexion artistique ou philosophique globale. Cela n’exclut pas les auteurs ayant d’autres thèmes de prédilection de nous adresser leur proposition.

La revue Lou Can, et ses Chroniques Artistiques Niçoises s’inscrivent donc dans la démarche d’une maison d’édition classique.

Vous pouvez contacter l’éditeur, Jérémy Taburchi, depuis la page contact.

Évolution du projet Lou Can

La revue offrira à l’avenir la possibilité à un artiste ou à un écrivain de la région (et d’ailleurs) de prendre possession de ses pages, et d’en faire ce qu’il souhaite. C’est ainsi que ces Chroniques Artistiques Niçoises offriront toujours plus la possibilité aux créateurs de l’image et de l’écrit, d’être édité. Vous pouvez nous envoyer vos propositions, idées, manuscrits depuis la page contact de ce site web.

Lou Can en Argentine
Lou Can en Argentine, sur le glacier de Perito Moreno. Une photo par Patrice Palmero, tous droits réservés.

Le Niçois et le Papou de Jérémy Taburchi

Nous vous proposons aujourd’hui de découvrir un des textes publiés dans le quatrième numéro de la revue Lou Can sur le thème du Futur intitulé « Le Niçois et le Papou ». Il s’agit d’un écrit de Jérémy Taburchi, qui tente d’explorer les liens entre les notions de futur et de culture.

Voici le texte (cliquez sur Lire plus pour découvrir l’intégralité du récit) :

De retour d’une réunion extraordinaire du comité de sécurité de l’ONU, un Niçois et un Papou devisent de tout et de rien, assis sereinement dans leur fauteuil « Classe Affaire » d’Air France. Les événements en Syrie, qui ont causé ladite réunion, occupent encore leurs esprits pétillants comme les bulles du champagne servi par la délicieuse hôtesse de bord lorsqu’une explosion se produit.

La décompression est immédiate. Dans la carlingue déchiquetée les deux comparses se retrouvent en moins de temps qu’il n’en faut pour le réaliser, en train de plonger de dix mille mètres d’altitude vers l’océan Pacifique. Le Niçois et le Papou dont les sièges sont restés solidaires l’un de l’autre hurlent de concert et de façon fort peu diplomatique.

La chute est longue et vertigineuse. Vue de loin la scène paraît calme et silencieuse.

Plouf !

Un grand choc puis le néant…

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