C’est avec un grand plaisir que nous avons découvert ce lieu dédié à l’art, à la culture et à la poésie sous toutes ses formes. Spécialisée dans des thématiques LGBT ainsi que sur le féminisme, vous découvrirez à la librairie Vigna au 3 rue Delille à Nice un espace assez ouvert, clair et foisonnant de livres. De petites expositions temporaires pourront aussi à l’occasion décorer les murs et intéresser les visiteurs curieux.
Lou Can s’invite à la bibliothèque d’Harvard à Boston
Petit clin d’œil de la part de Josh, un fidèle ami des éditions Lou Can qui nous envoie cette gentille photo depuis la bibliothèque de l’Université d’Harvard à Boston. Pour l’instant ni la revue, ni le « Journal d’une exposition » (sur la photo) ne sont au programme des étudiants de l’université, mais peut-être plus tard ? Qui sait ?
La librairie le Brouillon de Culture à Nice nous accueille
Un grand merci à la célèbre et historique librairie le Brouillon de Culture située au 23 rue de l’Hôtel des Postes à Nice qui accueille la revue depuis hier. Retrouvez dans ce lieu à l’atmosphère unique à Nice une incroyable sélection de classiques de la littérature, qu’elle soit romanesque, historique ou universitaire. La revue Lou Can en tout cas, y est à son aise et sera heureuse de vous voir la rejoindre là.
La revue Lou Can était à l’honneur dans « le Grand Direct » sur Azur Tv
Jérémy Taburchi, éditeur de la revue Lou Can, était l’invité de l’émission « le Grand Direct » de Nicolas Galup sur Azur TV le 03 mars 2021. Une opportunité de parler de la situation des artistes et des créateurs en période de Covid-19 et de présenter le septième numéro de la revue. Le journaliste a mis l’accent sur le contenu très littéraire de cette édition un peu particulière. A découvrir dans la vidéo ci-dessous.
La Librairie-galerie Laure Matarasso accueille le Lou Can 7
Fidèle à l’amitié qu’elle nous porte, Laure Matarasso accueille le premier dépôt de la revue Lou Can et de son septième numéro. Cet opus, dont le thème est « Tropiques » a offert à ses contributeurs foison de sujets possibles. Voyages imaginaires, intérieurs, ou bien réels à l’autre bout du monde (qui ne le désirerait pas en ce moment ?), tous les sujets ont été abordés avec bonheur. Nous vous invitons donc à vous rendre à la Librairie-galerie Laure Matarasso au 46 bd Risso (dans le passage) à Nice pour vous procurer votre exemplaire (il est conseillé de téléphoner avant de passer).
Un septième numéro placé sous le thème « Tropiques »
Après l’Aube, Guerre(s), la Vague, le Futur, Bosio, la Grande Bouffe, voici donc le septième numéro de la revue Lou Can avec pour cet opus le thème « Tropiques ». Nous pouvons vous l’assurer, nos aimables contributeurs, artistes, photographes, poètes et écrivains, ont été particulièrement inspirés. Nul doute que vous apprécierez cette édition toute de saveurs tropicales. A noter que la charte graphique de la couverture et des pages intérieures évolue légèrement, pour souligner le désir de renouveau qui est souhaité avec ce numéro.
La couverture du Lou Can 7 sur le thème « Tropiques », illustrée par un Masque de Maurice Maubert intitulé « Masque Œil II ».
Réception du bon à tirer du Lou Can 7
Lou Can is back ! Nous sommes heureux de vous présenter le septième numéro de la revue au travers du bon à tirer tout juste reçu de chez l’imprimeur. Ce numéro sur le thème « Tropiques » est resté un certain temps dans les cartons, actualité oblige. Il mettra à l’honneur les textes et œuvres (dans le désordre) : Marilia de Laroche, Jacques Drouin, Stéphane Renaud, Karim Massoutra, Maurice Maubert (couverture), Rémy Saglier, Peter Larsen, Jean-Marc Fonseca, Jérémy Taburchi, Charles Turcat, Pati. Un merci particulier aux partenaires et annonceurs : Ferus Gallery, la Librairie-Galerie Laure Matarasso… Sortie prévue dès que possible.
La revue Lou Can vous souhaite une très bonne année 2021
C’est avec un grand plaisir que nous voyons tous arriver cette année 2021 comme chargé de plein d’espoirs. La revue Lou Can vous adresse ici ses meilleurs vœux de bonheur et de santé.
L’Art du Confinement
Le tonnerre a grondé sur la Terre, d’abord lointain, puis plus près, de plus en plus près. Si près que les hommes, où qu’ils se trouvaient à sa surface, se mirent à craindre la colère des cieux. « Quelle flèche voudrait me transpercer ? et réduire mon existence supposée immortelle, à celle d’un animal traqué ? Quelle foudre voudrait me calciner ? et annihiler mes futiles projets ? » pensaient-il tous. Il est vrai que le virus n’épargnait personne. Les anciens, les fragiles certes, étaient plus enclins à périr sous ses coups, mais de plus jeunes individus en mouraient aussi. Partant de ce constat, il fut décidé que les humains iraient se cacher, s’abriter, se confiner, afin de leur éviter la maladie et afin qu’ils évitent de la transmette à leur tour. « Vous demeurerez enfermés » ! dirent les chefs. Et il en fut ainsi pendant plusieurs lunes… Un beau matin l’orage semblait s’être calmé, et tous projetaient de sortir au plus tôt afin de reprendre le cours normal de leur vie. Pourtant la bête rodait encore…
La suite de l’histoire ? Mais ce sera à vous de l’écrire bien sûr ! Ce court-circuit temporel que représente le confinement auquel nous avons été convié tant par la biologie que la politique, laissera probablement des traces dans l’esprit de chacun. Les créateurs y puiseront certainement matière à leur Art… Attendons de voir ce qu’il en sera.
Être enfermé pour un artiste ne devrait pas être une nouveauté : aurait-on oublié les contraintes et les efforts surhumains qu’a dû représenté pour Michel-Ange la peinture du plafond de la Chapelle Sixtine ? Ne peut-on pas imaginer qu’il s’est donné corps et âme à son oeuvre, sans compter ni les jours ni les nuits, sans penser à autre chose qu’à sa fresque ? A-t-il alors beaucoup profité du siècle, lui qui peignait Dieu ? Gloire à ces héros de l’Art !
Hélas, l’esprit de la Renaissance n’habite plus ce monde : il ne peuple que nos musées, nos souvenirs pourrait-on dire. Aujourd’hui le confort rend toute chose facile. Nos vies de confinées risquent au final de n’être que la somme de ces quotidiens faits de levers, de déjeuners, de dîners, d’informations macabres, d’espoirs divers et de couchers.
Rendez-vous dans le nouveau monde qui ne sera un nouveau monde que par le fait que chaque nouvelle journée est en soi un nouveau monde. Et ce depuis la nuit des temps.
Jérémy Taburchi
Manifeste d’un artiste vacuitaire, par Bart No-Art
Si comme moi, cher lecteur, tu adhères à l’un des principes fondamentaux du Tractatus logico-philosophicus (ce dont je ne doute guère), tu t’interroges sûrement sur la nécessité d’un tel manifeste qui au premier abord pourrait passer pour un exercice d’onanisme intellectuel. Je te réponds sans hésiter, comme l’avait fait Wittgenstein à l’époque que « tout ce qui proprement peut être dit peut être dit clairement, et sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence ». Nous retrouvant ainsi sur un terrain d’entente (je t’écris tu me lis, consensus fort pratique dans le cas présent), je vais pouvoir enfin rentrer dans le vif du sujet. Dans cette époque sombre où pour exister aux yeux d’un public, mû par une faim insatiable de nouveautés, les artistes se voient contraints de produire toujours plus (pour gagner plus), j’ai choisi comme démarche artistique de me la toucher sévère et de ne rien produire. Soyons clair je n’ai aucun rapport avec l’anti-art des dadaïstes ou le non-art des années soixante, je ne suis ni un bandit de grand chemin ni un nihiliste, ma conception de l’art se rapproche plus de celle de Claude Galien qui disait « Ars est systema præceptorum universalium, verorum, utilium, consentientium, ad unum eumdemque finem tendentium ». Me voilà donc tiraillé entre la sagesse antique qui veut que l’art exprime une vérité partagée par tous et les affirmations des penseurs modernes qui pour la plupart déclarent que l’art éloigne de la vérité.
N’en déplaise à Nietzsche, Freud et Debord les artistes ne sont pas forcément des pleutres, des névropathes ou de vulgaires bateleurs, ils s’évertuent à rendre leur vérité universelle et de ce fait je t’en offre une à toi public : toutes ces œuvres que tu as pu contempler et que tu contempleras, celles qui t’ont fait vibrer comme celles qui t’ont donné la nausée, une chose est sûre, c’est que moi Bart, je ne les ai pas faites. Te voilà équipé, cher lecteur, d’une vérité universelle qui ne te fera jamais passer pour un sot, ainsi lorsque la jolie blonde que tu croises lors d’une exposition te demandes « mais c’est super, c’est de qui ? », tu pourras répondre sans sourciller avec un air de connaisseur averti « je ne sais pas mais c’est sûrement pas un Bart ».
Mais ce n’est pas tout, elle est aussi utile, imagine le jeune critique d’art qui doit rendre rapidement un papier sur un tableau qu’il déteste ou qui ne l’inspire pas beaucoup, au lieu de tourner en rond devant sa page toujours blanche il pourra sans hésiter signifier à ses lecteurs que « bien que cette œuvre n’ait que peu d’attrait elle a au moins celui de ne pas avoir été produite par Bart ». Te voilà comblé autant que je le suis et je ne doute pas que tu iras prêcher la bonne parole dans les milieux divers et variés que tu fréquentes, je te salue lecteur et n’oublie pas « Bart n’a pas produit ça ». Je tiens à préciser qu’aucun philosophe, artiste peintre, sculpteur ou animal n’a été blessé lors de l’écriture de ce manifeste, de plus, si tu as l’âme d’un écologiste et te pose des questions sur son bilan carbone, je te propose de le lire, le relire ou le faire lire à d’autres en retenant ta respiration tu feras ainsi un petit geste pour la planète.
Bart No-art.
Ce texte rédigé par Bart Giordana dit Bart No-Art a été publié dans le Lou Can numéro 2 sur le thème « Guerre(s) » à découvrir sur cette page.
La photo de couverture de cet article est d’après un dessin de Märta Wydler.
Les éditions Lou Can à l’honneur à la Ferus Gallery de Saint-Jean-Cap-Ferrat
Les éditions Lou Can sont à l’honneur à la Ferus Gallery de Saint-Jean-Cap-Ferrat. En effet cette dernière présente dans ses locaux notre premier ouvrage, le Journal d’une exposition de Jérémy Taburchi, à côté de quelques unes de ses oeuvres. Nous remercions vivement Didier Viltart pour l’immense plaisir qu’il nous fait ainsi.
Un nouveau logo pour la revue Lou Can
Nous sommes heureux de vous présenter la version modernisée du logo de la revue Lou can. Ce dernier, au tracé plus rectiligne est aussi plus vertical. Il est utilisé avec bonheur depuis la publication de notre premier livre « le Journal d’une exposition », que vous pouvez retrouver plus bas.
Pour la petite histoire, le logo représente un chien, ou un loup (de nuit qui peut distinguer l’un de l’autre ?) regardant la lune, symbole de poésie et de mystères que seul le monde de l’Art nous offre hors la Nature. L’animal regarde les étoiles, car il souhaite s’élever, par la contemplation et la réflexion des merveilles du ciel. C’est aussi ce but que souhaite atteindre la revue Lou Can : élever les esprits, par la contemplation des grâces que nos merveilleux auteurs et contributeurs ont à nous offrir…